Travailler dans le tourisme, c'est travailler quand les autres sont à la plage. Mais là j'avoue, je n'ai pas franchement envie d'y aller. Le petit village où j'habite en prend un coup à chaque saison : détritus dans les rues et sur la plage, invasion de voitures ( on sent même la pollution), touristes capricieux, énérvés, qui comparent tout de manière avide, chargés de tout l'inutile ( bon, heureusement ils ne sont pas tous comme ça), idéal pour mettre à l'épreuve ma patience. Dans tout ce désordre parfois tendu, parfois joyeux, on croise quelques personnes extraordinaires, simples et souriantes, qui prennent mes maladresses avec un humour réconfortant.
Moments de grâce où tout coule de source, inspiré par une certaine tranquillité intérieur; moments de confusion où tout fout le camps, c'est une expérience riche en couleurs.
2 commentaires:
On peut contempler la fourmilière un peu partout, c'est beau ! Entrer et se mêler est autre chose, mais ça peut être un jeu et une pratique, aussi, tout comme travailler dans ces circonstances, en effet.
Il y en a qui emmènent leur tracteur ??!
Oui, Nathalie, c'est un port d'échouage. Cela demande une certaine expérience avec la marée.
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